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Nous sommes sur le chemin de la relance et, depuis quelques semaines, plusieurs initiatives supportent ce défi que nous relevons tous avec détermination. Sentez-vous le mouvement?

Dans l’environnement concurrentiel intense qui nous attend, l’attractivité de la destination et de ses composantes est essentielle si l’on souhaite à la fois se démarquer pour attirer les touristes des marchés hors Québec et favoriser l’augmentation des voyages de la population québécoise vers les diverses régions du Québec.

C’est pourquoi le Québec doit continuer à développer et à renouveler les expériences touristiques québécoises de calibre mondial et pour y parvenir, les entreprises doivent bénéficier d’un contexte favorable à l’investissement et à l’innovation. Les mesures doivent être adaptées et tenir compte, par le soutien qu’elles procurent, de la situation postpandémie des entreprises qui ont vu leur endettement gonflé pour assurer leur survie.

Le nouveau programme de relance de l’industrie touristique (PARIT) annoncé hier matin par la ministre du Tourisme répondra à cet objectif de belle manière pour plusieurs motifs dont notamment :

  • Des moyens financiers à la hauteur de 115 M$ sur 3 ans pour soutenir l’investissement dans les expériences et produits structurants : donc prioritaire pour leur effet multiplicateur dans la destination
  • Une aide financière qui correspondra jusqu’à 50 % des coûts admissibles (adaptée aux circonstances et mieux que le programme précédent du PSDT qui allait jusqu’à 33,3 %)
  • Cette aide pourrait être majorée jusqu’à 60 % en fonction de la valeur en écoresponsabilité (les bottines sont alignées avec les babines et la vision!).
    Go pour des projets de 500 000 $ à 5 000 000 $ que l’entreprise rénove, agrandisse ou crée de toute pièce une expérience touristique.
  • Des montages financiers simplifiés: une demande, un financement d’envergure et moins de paperasse (je pense que plusieurs vont préférer cela!).

Le déploiement de ce programme devrait permettre la réalisation d’investissements de plus de 210 millions de dollars à travers le Québec. Donc, 115 M de bonnes raisons de se réjouir et d’indiquer que le ministère du Tourisme vise juste. Caroline Proulx et son équipe démontre qu’elles considèrent les recommandations formulées par les entrepreneurs et que les initiatives proposées sont en phase avec les besoins. Voir le document >>

Maintenant, nous faisons confiance dans la créativité de nos entrepreneurs.

Main d’œuvre

Plus que jamais, il faut s’attaquer avec encore plus d’intensité à la question de la main-d’œuvre. C’est notre bête noire et celle de bien d’autres secteurs aussi, car elle pourrait freiner la relance économique. Pour la vaincre, il faudra changer d’approche. Nous sommes plusieurs à proposer des solutions.

D’ailleurs, le ministre du Travail, Jean Boulet, indiquait ce midi au Conseil du Patronat du Québec être aussi à l’écoute des solutions innovantes. En ce sens, nous savons tous que les activités de notre industrie de ‘’l’accueil humain’’ peut difficilement s’automatiser en comparaison avec d’autres industries.

Le ministre a notamment indiqué avoir le désir de récupérer la gestion du programme de travailleurs temporaires étrangers (PTET) pour le simplifier et pour accélérer le recrutement des travailleurs étrangers. Il a également abordé la question des crédits d’impôt pour les travailleurs expérimentés qui présentent aussi un bassin de main-d’œuvre intéressant pour notre secteur. Ce sont des solutions parmi un bouquet qu’il faudrait déployer rapidement avec agilité.

Parallèlement, nous devons tous continuer à valoriser nos emplois en tourisme, la formation et s’engager à améliorer l’expérience offerte à nos employés de sorte à créer des milieux de travail stimulants de sorte à favoriser leur rétention et leur attraction.

En conclusion

Avec les investissements hôteliers, le retour des festivals et leur soutien, le lancement des campagnes de promotion et du nouveau site web Bonjour Québec, le PARIT, des entreprises qui assurent la sécurité sanitaire des voyageurs, l’ouverture des frontières avec l’Ontario (marché de plus de 1,5 G$) et des intentions de voyages positives des québécoises.es : ça bouge.
Je le sens le mouvement. Et pas mal plus qu’à pareille date l’an dernier!

Martin Soucy
Président-directeur général