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L’industrie touristique salue le retour de Julie Boulet au conseil des ministres. Les dirigeants de l’industrie, réunis jeudi à Québec pour officialiser la création de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, se réjouissent de pouvoir compter sur une ministre d’expérience, qui connait l’importance du tourisme comme moteur de développement économique régional. En effet, la députée de Laviolette a elle-même œuvré dans l’industrie à titre de présidente du Festival western de St-Tite, événement phare fondé notamment par son père.

Le tourisme québécois génère actuellement 12,4 milliards de dollars chaque année. Le Québec compte quelque 32 000 entreprises touristiques qui créent et soutiennent près de 345 000 emplois sur l’ensemble du territoire. Pour bonifier leur environnement d’affaires et atteindre des cibles de croissance ambitieuses mais réalistes, l’industrie est engagée depuis 2014 dans un grand chantier de révision de son modèle d’affaires et de gouvernance, initié et piloté par la prédécesseure de la ministre Boulet, madame Dominique Vien.

Souplesse, imputabilité, rapidité d’exécution en commercialisation à l’international et développement du produit sont au nombre des exigences de l’industrie qui ont été adressées dans le nouveau modèle, présenté en octobre dernier aux Assises du Tourisme 2015. C’est dans cette nouvelle approche à la gouvernance touristique que les trois associations provinciales du tourisme, l’Association québécoise de l’industrie touristique, ATR associées du Québec et ATS Québec fusionnent pour créer l’Alliance de l’industrie touristique du Québec.

L’Alliance devient donc le nouvel interlocuteur de choix pour la ministre Boulet. Les leaders du tourisme lui assurent une pleine collaboration pour mettre en place dans les meilleurs délais le nouveau modèle d’affaires de l’industrie et rappelle que le tourisme est un investissement qui rapporte : chaque dollar public investi en tourisme au Québec génère 20 dollars de recettes dont 5 reviennent directement dans les coffres de l’État sous forme de retombées fiscales servant à financer les services publics comme l’éducation et la santé.